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Title: Traduction, metatraduction, epitraduction
Authors: Gatt, Raisa
Keywords: Translating and interpreting
Language and languages
Issue Date: 2011
Abstract: Depuis l'adhésion de Malte à l'Union européenne il s'est créé un besoin très urgent de recruter des traducteurs/interprètes au sein de ses institutions traductrices. Avant cette accession, il y avait une idée fort répandue que le travail en traduction/interprétation consistait seulement à passer d'une langue originelle à une langue cible. Les études scientifiques effectuées au sein de l'E.S.I.T. à Paris ainsi que dans d'autres institutions traductrices telle que Marie Haps à Bruxelles ont montré que le traducteur/interprète ne doit pas se contenter d'une simple traduction; une formation plus scientifique sur les problèmes de la traduction doit être jointe à la traduction à proprement parler, ce qui permettra au traducteur/interprète de bien creuser d'une perspective scientifique la compréhension du texte originel et de faire aussi une analyse plus profonde des mécanismes internes et externes de sa propre langue. Cette perspective nouvelle de considérer la traduction comme une science du langage a à sa base les théories de J-P. Vinay et J. Darbelnet et ce avec déjà la parution de leur livre en 1958 s'intitulant : Stylistique comparée du français et de l’anglais, ainsi qu'avec la publication de 'ouvrage de D. Seleskovitch et M. Lederer en 1981 Interpréter pour traduire, sans parler des autres oeuvres plus récentes, telle que celle de J. Delisle parue en 1993 La traduction raisonnée : Manuel d’initiation à la traduction professionnelle de l’anglais vers le français. Toutes ces théories sur la traduction amalgamées aux études sur l‟énoncé et l‟énonciation ont donné à la traduction une impulsion scientifique dépassant de loin la simple transposition des éléments linguaux originels en d'autres disposés selon les règles de la langue d'arrivée. Dans ce travail on recueillera un corpus de textes monolithiques qui sera téléchargé à partir de sites faits à cet effet. D'abord, on fera un travail de métatraduction, c'est-à-dire une analyse de textes préalable à la traduction proprement dite. Cette idée est bien explicitée par B. Stefanink dans „Le Français dans le Monde‟ (1995, p.41) : «C‟est cette recherche, [(l’intuition et les modèles théoriques)]1, conçue comme un effort de légitimation théorique d‟une proposition de traduction trouvée intuitivement, qui doit être la finalité d‟une analyse du texte pertinente pour le traducteur. Et cette analyse ne doit intervenir que lorsque la nécessité d‟une telle légitimation s‟impose, que ce soit pour des raisons commerciales, didactiques ou – plus intrinsèquement – de conscience professionnelle ». Cette citation a également été citée dans le livre La Traduction professionnelle aux multiples visages : français-maltais de L. Seychell (2008, p. 15). Il est important que le traducteur effectue au moins une ou deux lectures de chaque texte afin d‟en faire par la suite une bonne analyse. Suite à la traduction en langue cible, il fera un travail d'épitraduction qui consiste à proposer des remarques scientifiques sur la pratique traduisante, à cibler les abus éventuels qu‟un traducteur/une traductrice moins chevronné/e aura pu faire, ainsi qu‟à comparer les deux cognitions de celui-ci. La traductologie (renfermant tant les études métatraductrices que les études épitraductrices) se plaçant à l‟intérieur des études qu‟on appelle pédagogie de la traduction ou traduction professionnelle où le sens du message ainsi que le savoir-faire sont de mise, fera constamment l‟objet de notre étude. La traduction de ce type va à l‟encontre d‟un autre type de traduction, c‟est-à-dire la traduction pédagogique/didactique où le savoir ainsi que la langue prennent une place primordiale (voir à cet effet le tout début du livre de L. Seychell, aux pages 32-38). Toujours d'après B. Stefanink, le traducteur/interprète peut se considérer professionnellement confirmé quand il allie la pratique avec la théorie : « Surviennent des cas où l‟équivalent en langue cible ne se présente pas automatiquement à l‟esprit du traducteur, qui s‟engage alors dans un va-et-vient dialectique entre l‟élément du texte à traduire et les éléments disponibles en langue cible, que son intuition balaie comme un rayon laser, pour finalement se fixer sur l‟un d‟eux et en actualiser les sèmes pertinents dans le contexte en question. J‟insiste sur le mot « intuition » parce que, en dépit des modèles théoriques et de la connaissance que j‟en ai, c‟est toujours par le biais de l‟intuition que je suis parvenu aux meilleures solutions de problèmes de traduction, même si, dans un deuxième temps, un raisonnement logique pouvait se révéler utile pour « asseoir » et légitimer au plan théorique la solution trouvée intuitivement, en recherchant les éléments explicites du texte qui ont pu induire la traduction en question. » (L. Seychell, ibid., p.15).
Description: B.A.(HONS)FRENCH
URI: https://www.um.edu.mt/library/oar//handle/123456789/29531
Appears in Collections:Dissertations - FacArtFre - 2011

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