Le malheur et le bonheur dans ‘Jean Sbogar’, ‘Smarra’, ‘Trilby’, et ‘La fée aux miettes’ de Charles Nodier

Abstract

Dans la présente étude nous avons pour but de nous nous concentrer sur quatre œuvres de Charles Nodier – ‘Jean Sbogar’ (1818), ‘Smarra ou Les Démons de la nuit’ (1821), ‘Trilby ou Le Lutin d'Argail ‘ (1822) et ‘La Fée aux Miettes’ (1832). A fur et à mesure que nous progressons, nous faisons allusion aussi a quelques articles de Nodier, à savoir « Du fantastique en littérature », « De quelques phénomènes du sommeil », « De la palingénésie humaine et de la résurrection», «De la prose fran9oise et de Diderot», «De l'utilite morale et de l'instruction pour le peuple », et à ses trois contes lHistoire d'Helene Gilletl (1829), ‘Jean-François les Bas-bleus’ (1832) et ‘L'amour et le grimoire ou comment je me suis donné au diable Conte fantastique’ (1833). Nous allons dans un premier temps développer le rapport entre Nodier et la société de la première moitié du XIXe siècle pour montrer, dans un deuxième temps, le penchant de notre auteur pour l'imaginaire. En dernier lieu, nous prendrons également en compte le fait que le bonheur complet ne semble jamais possible. Nous allons examiner également la manière dont Charles Nodier entend résoudre ce nouveau problème de la longue quête du bonheur qui domine tout son œuvre mais aussi toute sa vie.